Une thématique abordée en table ronde du 18e congrès national de CNGE Collège Académique.
mercredi 21 novembre, de 17 h 10 à 18 h 30, salle Chambord
La table ronde s’intéresse à la prise en charge des patients souffrant d’addiction aux opioïdes en France : quelle est la place des soins premiers ?
L’épidémiologique de l’addiction aux opioïdes en France a évolué :
Le soin aux patients toxicomanes, « mission historique » du médecin généraliste évolue avec une diminution de l’initiation de la primo prescription de buprénorphine haut dosage par ceux-ci. Le patient souffrant d’une addiction aux opioïdes est devenu un patient porteur d’une maladie chronique. Les produits entrainant une dépendance ont eux aussi changé, la part de morphiniques prescrits augmentant régulièrement, une certaine forme de banalisation s’est installée.
Les patients douloureux chroniques sont des patients à risque d’addiction. La prescription des antalgiques opioïdes étant le plus souvent initiée par le médecin généraliste, celui-ci doit être vigilant sur les facteurs de risque.
Les représentations des soignants vis-à-vis des opioïdes oscillent entre la peur de l’addiction et la sensation de négliger la douleur du patient.
Malgré la place privilégiée de l’ambulatoire et du médecin généraliste dans le suivi de ces patients, le constat est que les patients peinent à trouver des solutions adaptées.
Quels moyens donner aux MG pour s’investir dans la prise en charge ? Quels sont leurs besoins ? Quelle coordination avec les autres acteurs de santé ?
Le Pr Maurice Dematteis, addictologue, le Dr Julie Dupouy, médecin généraliste et M. René Maarek, pharmacien participeront à cette plénière le mercredi 21 novembre au congrès du CNGE à Tours.
Les Prs Corinne Perdrix et Patrick Imbert modèreront la table ronde qui tachera de répondre aux interrogations des participants et d’apporter des informations à cette problématique à laquelle sont confrontés généralistes enseignants et internes.